Sur les chantiers ou dans l'atelier les artisans du BTP et du Paysage subissent le bruit occasionnel ou permanent générés par les outils et les machines. Différentes protections existent et sont indispensables pour se protéger de ces nuisances sonores.
Les artisans du BTP et du Paysage utilisent très régulièrement des outillages et engins bruyants.
Ils sont donc fortement exposés au bruit dans le cadre de leurs activités et dans l’environnement de travail. Cette exposition peut être source de stress et de fatigue auditive, voire générer une surdité.
Pour une journée de travail de 8 h, le danger est à partir de 80 db(A). Le bruit entraîne des conséquences graves sur la santé des travailleurs, mais aussi des effets gênants pour l'environnement comme pour les conditions de travail.
Au travail : il perturbe la communication, difficultés de concentration, nervosité, irritabilité ou agressivité, fatigue.
Sur la santé : il peut entraîner une fatigue auditive, des difficultés à entendre, une perte d'audition, voire une surdité partielle.
D'autres problèmes de santé que l'on associe rarement à une exposition au bruit peuvent apparaître comme :
Les dommages créés par le bruit sur l'audition sont irréversibles et peuvent entraîner une surdité définitive !
La réglementation fixe une valeur limite d'exposition au bruit de 87 dB(A) qui ne doit jamais être dépassée. Deux seuils d'action sont définis par la réglementation et donnent lieu à la mise en place d'informations, de formations et de moyens de protection du salarié. En fonction de ces seuils, le chef d'entreprise doit :
Niveau sonore supérieur à 80 dB(A) ou 135 dB(C)
Niveau sonore supérieur à 85 dB(A) ou 137 dB(C)
Au-dessus de la valeur limite d'exposition (VLE) avec le port des PICB 87 dB (A) ou 140 dB (C)
Les Protecteurs individuels contre le bruit (PICB) permettent de limiter le risque en réduisant les nuisances sonores. Quelques points de vigilance au moment du choix de ces équipements :
Un PICB qui atténue fortement le bruit n’est pas toujours le plus favorable car une surprotection peut engendrer des risques supplémentaires (ne pas entendre un signal d’alarme ou ne pas pouvoir communiquer avec ses collègues, par exemple).
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